La Zintrie a récemment annoncé la création de son propre label. Un lancement inédit pour l’association, qui s’est accompagné, le 19 mars, de la sortie de son premier “various artist”.
A l’initiative de ce projet, on retrouve Paul, président de l’association mais aussi Antoine et Léonardo. Ils nous révèlent ici les coulisses de La Zintrie Records.
Paul : À vrai dire, nous sommes plus que trois, nous avons aussi Titouan, Lucas et Jules qui oeuvrent davantage sur la partie Artists & Répertoire. L’idée du label nous trottait dans la tête depuis longtemps mais on attendait le bon moment car nous étions pris par l’organisation d'événements et le développement de nos artistes. La situation sanitaire actuelle a forcé le destin. Sans événement, nous étions dans l’incapacité de développer notre activité, il fallait donc rebondir pour notre public.
Antoine : Pour moi, l’idée a vraiment mûri pendant le premier confinement et il a suffit d’une première longue discussion avec Paul et Léonardo ainsi que toute l’équipe pour que ça commence à devenir sérieux. L’idée était de pallier au manque d'événement, de développer notre structure déjà existante et de continuer à faire vivre nos valeurs.
Leonardo : On avait vraiment envie d’avancer et de partager notre passion malgré la situation actuelle. La création du label fut une évidence.
P : En premier lieu, nous avons naturellement défini les rôles de chacun en fonction des envies et des aptitudes, puis nous avons mis en place notre stratégie artistique. Désormais, on se coordonne en fonction de notre planning prévisionnel qui regroupe les sorties du label. Le travail de fond est focalisé sur la promotion de ces dernières.
A : Pratiquement tout le travail s’effectue sur la plateforme Discord. On s’était fixé une échéance pour mars 2021, mais sans nous mettre de pression. On a tout d’abord effectué de l’auto-formation, à travers différents supports mais aussi en associant les connaissances de chacun. On s’est beaucoup préparé, de façon à proposer un contenu de qualité dès le début. Depuis les prémices de ce projet, nous sommes restés soudés et nous gardons en tête que nous devons avancer tout en nous faisant plaisir.
A : C’est une nouvelle corde à notre arc. On se diversifie, on promeut nos artistes, avec qui on tourne, pour certains, depuis 3 ans et on développe aussi notre communication. On étend notre réseau, on renforce les liens déjà tissés et on acquiert de l’expérience.
L : Pour moi, c'était l’étape logique après l’organisation d’événements. On peut produire notre propre musique et faire fonctionner notre association à 360 degrés.
P : Notre but reste le même ! On souhaite faire vivre les musiques électroniques et proposer du contenu diversifié sans s’imposer de limites.
A : Nous souhaitons promouvoir un large panel de musiques électroniques : la house, la bass music et la techno, avec tous les sous genres qu’elles contiennent.
P : À travers ces styles, nous voulons mettre en avant les artistes du collectif mais aussi rencontrer de nouvelles personnes, créer des collaborations, des émulsions, du partage, tout simplement.
L : On veut pouvoir grandir avec nos artistes !
A : Les rencontrer, avancer avec eux, faire découvrir de nouvelles vibes aux personnes qui nous suivent déjà. On veut accroître l'identité « La Zintrie » !
L : On veut avant tout rester authentique et faire ce que l’on aime. La diversité musicale est notre maître mot.
A : L’équipe sera proche de ses artistes. On ne veut pas qu’une sortie se résume à un échange de mails et une signature. On compte aussi promouvoir les artistes via des lives et des projets un peu délirants. Je n’en dis pas plus (rires).
P : En effet, nous avons décidé de promouvoir des styles variés sous une même entité, sans nous mettre de limite. On fonctionne au coup de cœur.
L : Beaucoup de projets sont en cours de création. Notre prochaine sortie sera techno avec l’artiste : Swooh, une jeune femme talentueuse au style hybride.
A : Notre pôle développement travaille aussi sur des lives streams. On va également organiser des releases tout au long de l’année.
P : Oui, on ne perd pas de vue la partie concert, malgré la situation, on continue de travailler sur des événements. On a hâte de retrouver le public et de partager cette nouvelle aventure avec vous.
A : À très vite et portez-vous bien !